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Newsletter semaine 43/2022

SEMAINE 43

PENSÉE DU JOUR
Le bonheur en amour c’est quand le désir de l’autre et le désir vers l‘autre ne s’épuisent jamais.

PASSAGE A L’HEURE D’HIVER
Le passage à l’heure d’hiver se déroulera dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre 2022. La montre doit être reculée d’une heure : à 3 heures du matin, il sera alors 2 heures. Il faudra donc enlever 60 minutes à l’heure légale.

UN BRISE-GLACE RUSSE
Le 7 octobre, le constructeur russe United Shipbuilding Corporation (USC) a lancé le brise-glace Purga (projet 23550) au chantier naval de Vyborg, à proximité de Saint-Pétersbourg. Le Purga, long de 114 mètres pour une jauge de 9 000 tonnes, doit rejoindre l’unité maritime des gardes-côtes du service des gardes-frontières russes qui dépend du FSB (Federalnaïa sloujba bezopasnosti).
Le Purga est un brise-glace multi-rôle capable de briser une glace d’une épaisseur maximale d’1m70. Il est conçu pour protéger les ressources russes en Arctique, escorter et remorquer si nécessaire d’autres navires et participer à des missions de sauvetage. Le projet 23550 est doté d’un canon de 76 mm, d’un système de défense anti-aérien portatif, d’un hélipad ainsi que d’un hangar pouvant abriter un hélicoptère Ka-27. Il peut également embarquer deux embarcations de classe Raptor et une embarcation Manul (projet 23321). Enfin, ce brise-glace peut emporter la version conteneurisée du missile Kalibr-NK. A terme, l’unité maritime des garde-côtes russes sera dotée de deux navires de ce type, tout comme la marine russe.

UN FERRY A ZÉRO PARTICULE
Un ferry « zéro particule » – À Marseille, la compagnie française La Méridionale vient de mettre à l’eau un ferry garanti sans émission de particules, une première mondiale qui pourrait bien révolutionner le transport maritime !

LA NEWSLETTER DE L’ANMAM
Toujours aussi riches en informations, nos newsletters vous plaisent selon l’avis de certains lecteurs.
Notre comité de rédaction prend le plus grand soin de vous informer par des nouvelles touchant le monde maritime. Elle est hebdomadaire alors que d’autres structures nationales se limitent à une parution mensuelle. Elle sera diffusée dans un format plus lisible et plus moderne dans un avenir proche. Espérons que cette nouvelle présentation vous plaise car notre soucis est de vous satisfaire.
Cela demande un gros travail par une équipe de bénévoles qui se donnent sans compter pour vous informer. Alors en 2023, nous allons poursuivre cette fréquence et si d’aventure nos lecteurs ont des sujets qu’ils aimeraient voir paraître il suffit de les envoyer à notre comité de rédaction qui les éditera en fonction de l’intérêt et de la place disponible.
contact@tous-les-marins.org
Merci de votre concours.

RECHERCHE D’UN RÉFÉRENT DÉPARTEMENTAL POUR LA LOIRE
Le département de la Loire est dépourvu de référent département de l’ANMAM et nous lançons un appel à tout ancien marin qui aimerait s’investir un peu dans le monde maritime par des actions sur son département. Pour savoir à quoi consiste cette activité, il suffit de joindre notre secrétariat : 07 66 77 14 47
A bientôt

BATAILLE DE LA BAIE DE CHESAPEAKE
La bataille de la baie de Chesapeake, aussi connue sous le nom de bataille des caps de Virginie, est une bataille navale décisive de la guerre d’indépendance des États-Unis qui eut lieu près de l’embouchure de la baie de Chesapeake le 5 septembre 1781 entre la flotte du rear admiral britannique Thomas Graves et celle du lieutenant-général des armées navales  François Joseph Paul de Grasse. La précision du tir français endommage suffisamment six vaisseaux britanniques pour forcer Graves à rompre le combat et à s’esquiver.
La victoire de la flotte française empêche la Royal Navy de secourir les forces du général Charles Cornwallis à Yorktown. Elle évite également toute interférence britannique avec les renforts et provisions envoyés depuis Newport et les Antilles françaises aux armées coalisées de George WashingtonRochambeau et La Fayette. Cette bataille amène ainsi la chute de Yorktown, puis l’indépendance des États-Unis. Par cette victoire, la France a pu récupérer certaines de ses colonies perdues en 1763 dont Sainte-Lucie et Tobago.
Un 
premier combat, moins important, avait eu lieu le 16 mars 1781. Ce premier engagement, qui se solda par une victoire britannique, est connu sous les noms de première bataille de Chesapeake, combat de Chesapeake ou encore bataille du cap Henry.
Préliminaires
À l’été 1781, l’amiral de Grasse est à Saint-Domingue. Il s’apprête à escorter vers la France un impressionnant convoi de 160 navires marchands chargés de sucre, épices, cacao et indigo. L’escadre qu’il commande comprend 24 vaisseaux de ligne, dont le navire amiral Ville de Paris. S’ajoutent des frégates et des corvettes. Grâce à la passion de Louis XVI pour la marine, et au programme de construction navale qu’il a lancé entre 1774 et 1778, la Marine royale dispose alors d’une flotte sans précédent.
Au moment où ce convoi s’ébranle, les quatre plus grandes puissances navales du monde sont en guerre. D’un côté il y a la France, l’Espagne et les Provinces-Unies, ralliées aux insurgés américains, de l’autre la Grande-Bretagne. L’effort de guerre repose cependant pour l’essentiel sur la France, car l’Espagne, qui craint une contamination révolutionnaire dans ses colonies, refuse tout soutien direct aux Américains. Quant aux Néerlandais, entrés en guerre au début de 1781, ils essaient surtout de défendre — avec l’aide de la France — leurs possessions coloniales menacées par la Royal Navy, car leur marine de guerre est peu importante.
C’est là qu’intervient le 
comte de Rochambeau, qui dirige le corps expéditionnaire français allié aux insurgés américains. Il demande à l’amiral de Grasse de délaisser cette mission d’escorte et d’acheminer des troupes à 600 km au sud de New York, dans l’estuaire du fleuve Chesapeake. C’est en effet là que se trouve Yorktown, un gros bourg de Virginie où sont concentrés 8 000 soldats britanniques, soit un tiers de leurs troupes. Rochambeau veut remporter contre eux une victoire décisive.
Le choix d’intervenir sur les côtes américaines
Louis XVI laisse le choix à de Grasse. Il souhaite tout de même prendre sa revanche sur les Anglais, qui ont contraint la France à signer le traité de Paris en 1763, et à perdre la plus grande partie du premier empire colonial français (Canada et grande partie des États-Unis actuels).
De Grasse choisit d’intervenir et quitte 
Saint-Domingue le 3 août 1781 avec 3 000 soldats embarqués. George Washington, mis au courant de la manœuvre, décide également de rejoindre la baie de Chesapeake avec ses troupes. Il pourra ainsi joindre son armée aux Français et vaincre avec eux les Britanniques.
Mais l’amiral anglais 
Hood apprend aussi la manœuvre française, et il se lance depuis les Antilles à la recherche des vaisseaux français. Il arrive le 28 août à Chesapeake, mais la baie est déserte. Sachant que de Grasse a quitté les Antilles avant lui, il pense qu’il est en retard, et que la flotte française est partie vers le nord, vers New York. En réalité, de Grasse est derrière Hood, et il arrive à Chesapeake quatre jours après les Britanniques. Il peut débarquer ses troupes et bloquer l’estuaire avec ses navires. Le général britannique Charles Cornwallis est piégé dans Yorktown, sa seule chance de secours ne peut venir que de la mer, et les navires français sont là pour barrer le passage.
Mais de Grasse est face à un dilemme. Il sait qu’une autre escadre française, commandée par le 
comte de Barras, vient du nord, depuis Newport, vers la Chesapeake. Elle risque donc de tomber nez-à-nez avec l’escadre de Hood, qui lui est supérieure. De Grasse craint donc la capture de l’escadre de Barras. Il a donc deux choix : bloquer la baie de Chesapeake et assurer une victoire terrestre décisive aux Franco-Américains, ou bien appareiller vers le nord et aider Barras dans une éventuelle bataille navale contre Hood. De Grasse réfléchit pendant dix jours, jusqu’à ce que l’arrivée des Britanniques vienne couper court à ce débat.
Une bataille en apparence indécise



Le navire amiral du comte de Grasse, le Ville de Paris.

Les escadres anglaises de Hood et de Graves ont été prévenues par le général Cornwallis, et ont fait demi-tour vers le sud pour lui porter secours. De Grasse laisse quatre vaisseaux garder la baie, et mène le reste de l’escadre vers les Britanniques.
Un témoin de l’époque, le capitaine André Amblard, raconte l’approche française : « De Grasse court à la rencontre de l’escadre anglaise qui s’enfuit. Elle était meilleure voilière que la nôtre et il ne put l’atteindre qu’avec douze de nos vaisseaux doublés en cuivre, qui chargèrent si vigoureusement leur arrière-garde que le 
Terrible, vaisseau de 74 canons, coula bas. »
La canonnade dure plusieurs heures et de nombreux navires sont endommagés. Les Britanniques dénombrent 300 tués et 246 blessés, les Français seulement 230 tués et blessés. Au soir, les Britanniques rompent le combat et fuient, vaincus par une flotte française en léger surnombre. Presque tous les vaisseaux britanniques de l’avant-garde sont endommagés et l’un d’eux, le HMS 
Terrible doit être sabordé pendant la nuit. De Grasse tente de poursuivre l’escadre anglaise, mais il ne parvient pas à la rattraper et rentre sur la Chesapeake.
De retour dans la baie le 11 septembre, de Grasse y découvre l’escadre du comte de Barras, qui était arrivée la veille sans avoir croisé les Britanniques. À terre, 
George Washington, le comte de Rochambeau et le marquis de La Fayette font jonction et lancent le siège de Yorktown. Depuis la baie, les navires français pilonnent la ville et les redoutes qui la protègent. Ils sont aidés par l’artillerie débarquée, munie des tout nouveaux canons de Gribeauval, qui feront parler d’eux dans les armées napoléoniennes. Yorktown se rend le 19 octobre.
Dans une clairière près de la ville, les troupes britanniques défilent entre un rang d’Américains et un rang de Français. Cornwallis, humilié, s’est fait représenter par le major-général O’Hara. Ce dernier s’approche de Rochambeau, La Fayette et Washington côte-à-côte. Il tend son épée à Rochambeau, mais celui-ci laisse la primauté à Washington. Ce dernier reconnaîtra en l’amiral de Grasse « l’arbitre de la guerre ».

OTAN
Fin septembre, l’OTAN a mené l’exercice Dynamic Messenger 2022 (DYMS22) dont le but était de tester l’interopérabilité entre les véhicules sans pilote des marines de l’alliance, qu’ils soient de surface, sous-marins ou aériens. DYMS22 est le premier exercice d’expérimentation opérationnelle de l’OTAN spécialement centré sur l’intégration des drones dans le domaine maritime, et plus spécifiquement au profit d’une force navale de l’OTAN. Les différents exercices DYMS22 ont permis d’expérimenter la capacité de ces systèmes à mener des opérations de guerre des mines, de protection des forces et des installations portuaires, la surveillance maritime (y compris sous-marine) et à contribuer aux opérations amphibies.
La guerre en Ukraine est le premier théâtre qui permet de vérifier l’efficacité de ces systèmes dans le combat naval. Bien que ces nouvelles technologies ne soient pas encore complètement matures, elles peuvent cependant déjà soutenir les opérations navales. La 5ème Flotte de l’US Navy expérimente cette intégration des drones au profit des forces navales, notamment depuis la création de la Task Force 59 (2021). Cette dernière assure des missions de surveillance dans le golfe Arabo-Persique. Par ailleurs, l’US Navy projetterait avec ses Alliés de déployer d’ici l’été 2023, 100 drones dont la majorité proviendraient des partenaires régionaux.
Pays participants à l’exercice DYMS22 : Portugal, Canada, Belgique, France, Danemark, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Espagne, Turquie, Royaume-Uni, États-Unis, Australie.
Pays observateurs : Suède, Ukraine.

FORUM NATIONAL DES ASSOCIATIONS (PARIS)
La semaine dernière notre président s’est rendu au forum national des associations (porte de Maillot – Palais des congrès) pour rencontrer nos partenaires qui au cours de l’année apportent leur aide dans la gestion de l’association. Des nouveaux partenaires ont été approchés et il reste à travailler sur des nouveaux concepts ou projets qui seront étudiés en cours de l’année 2023.
Pas moins de 4000 participants ont déambulé dans les travées sur un jour. On a compté jusqu’à 350 experts du secteur et 90 exposants et il a été proposé 80 conférences ou ateliers sur des thèmes annoncés auxquels il fallait préalablement s’inscrire. Journée intense ou il n’y avait pas de temps à perdre, à un point tel que le repas du midi a été occulté.
Inévitablement, une association nationale de renom, comme l’ANMAM, se doit de se rendre annuellement au forum pour grandir dans les meilleurs conditions possibles.

UN BEL ACCOSTAGE
Ci-après nous allons vous relater le récit d’un événement que notre adhérent Yvon COSSART a connu et s’en souvient encore. C’était au siècle dernier. Yvon était matelot mécanicien à bord du porte-avions FOCH (histoire vraie).
Nous sommes fin octobre 1963 et pourtant il fait plus de 38° à l’ombre. A Djibouti, rien d’étonnant, c’est même normal pour cette époque de l’année car ici, on se trouve dans l’un des endroits les plus chaud du monde.
Il y a neuf jours que le Foch a quitté Toulon en compagnie de onze autres bâtiments pour une croisière de deux mois. Cette croisière qui porte le nom d’opération « Mousson » a pour but d’entraîner les équipages et de représenter la France dans différents pays situés au bord de la Mer Rouge et dans l’Océan Indien. Djibouti, marque la première escale de ce périple.
Dans le port, sont amarrés quelques escorteurs d’escadre ainsi que le croiseur anti-aérien De Grasse, le navire amiral. Le Foch, lui, est amarré le long d’un môle à l’extérieur. Le port manque de place et de plus, le tirant d’eau du Foch et ses dimensions ne lui permettent pas d’être avec les autres bâtiments.
Aujourd’hui, il y a une réception à bord du De Grasse, de nombreuses personnalités y sont conviées. On attend le gouverneur, les autorités militaires, les notables accompagnés de leurs épouses et les deux autres amiraux de l’escadre.
A bord du porte-avions Foch, Yvon Cossart est de service, c’est lui qui est responsable de la partie mécanique de la vedette du commandant. Il est chargé de veiller au bon fonctionnement du moteur diesel et en assure aussi l’entretien.
Il est presque midi et les festivités ne vont pas tarder à commencer. Plutôt que de se rendre à bord du De Grasse en empruntant les quais, l’amiral qui réside à bord du Foch a fait mettre à l’eau la belle vedette toute blanche (on est dans la marine quand même !). Déjà, l’embarcation l’attend au bas de l’échelle de coupée. Yvon, pour la circonstance, assure le service, il est aux commandes près du moteur diesel qui ronronne avec son teuf, teuf, bien caractéristique. Un second maître qui fait office de patron est à la barre et deux matelots brigadiers armés de leur gaffe, l’un posté à l’avant, l’autre à l’arrière, se tiennent parés afin d’éviter que la vedette ne vienne tosser le bas de l’échelle. Tous quatre attendent patiemment l’arrivée de l’officier général.
C
’est alors que le second maître s’adresse à Yvon.
-Cossart ! Tout à l’heure lorsque l’on arrivera près du de Grasse, on va faire un accostage à l’américaine !
-Comment ça chef ?
-T’inquiète-pas… Tu n’auras qu’à obéir à mes ordres. Lorsque je te dirai : avant, tu pousses la manette avant à fond. Stop, tu reviens au point mort d’un coup et pour arrière, pareil, tu tires à fond. T’as compris ?
-Heu…Oui chef ! Mais vous croyez pas que…
-T’affole pas… C’est pas la première fois que je fais cette manœuvre. Tout ira bien !
Comme Yvon est très respectueux de la hiérarchie, des grades et qu’il a toujours effectué son travail correctement, il n’est pas spécialement rassuré mais il est bien forcé d’obéir aux ordres.
A cet instant, de la coupée officiers, le bosco de service à l’aide de son sifflet aux tons modulés se fait entendre. Tout de suite après, la diffusion générale prend le relais – « L’amiral quitte le bord ».
Aussitôt, l’homme apparaît sabre au côté, superbe dans son uniforme tout blanc, il descend l’échelle et monte prestement dans la vedette qui doucement s’écarte et prend de la vitesse.
Il aurait été plus rapide pour arriver à destination de prendre l’une des deux 403 Peugeot embarquées sur le Foch mais, arriver par la mer à bord d’une vedette, quoi de plus normal pour un marin ! Cela n’en aura que plus de panache !
Voilà les escorteurs et le de Grasse à moins d’une encablure. La vedette file toujours à bonne allure. Yvon, dont l’attention ne se relâche pas, vient de remarquer que la vitesse à laquelle ils marchent a créé une sorte de houle, la vague ainsi formée fait presque un mètre de creux et glisse maintenant le long de la coque du BSL le Rhin à couple avec les escorteurs.
Le lieu d’accostage est proche, c’est un quai à angle droit qui offre sur toute une longueur un escalier en pierre. Quel dommage d’arriver à cet endroit, le vent y a accumulé tout un tas de détritus qui flottent à la surface de l’eau ainsi que de l’huile et du mazout.
-On va salir notre coque, pense Yvon.
La vedette est à moins de quinze mètres du quai et le diesel tourne encore à plein régime.
Alors, le second maître, sûr de lui, lance à Yvon :
-Stop ! Arrière à fond !
Le moteur vrombit et l’hélice forme de gros remous. L’officier marinier donne un léger coup de barre et commande à nouveau :
-Stop ! Avant. Stop !
Magnifique ! La vedette accoste parfaitement et les deux brigadiers la maintiennent à moins de cinquante centimètres du quai. Sans aucun doute, l’amiral a dû apprécier la manœuvre ! Il saute sur l’une des marches du quai et rajuste son sabre.
Soudain, c’est l’imprévisible, l’inattendu ! Personne n’a anticipé le phénomène. Seul, Yvon l’avait remarqué tout à l’heure, mais sans y prêter plus d’attention. Les vagues formées par la vitesse de la vedette arrivent au grand galop.
La première glisse sur la pierre et vient lécher les chaussures de l’amiral qui ne s’est aperçu de rien. La seconde, plus grosse, roule le long des marches et vient s’écraser avec un gros « vlouff » sur l’angle du quai. Dans sa course folle, elle a soulevé tout ce qui flottait en surface. Maintenant, c’est la douche, une douche copieuse et noirâtre qui retombe au sol tout en aspergeant l’amiral de la tête aux pieds ainsi que la vedette.
A bord, c’est la stupéfaction. Le second maître, auteur involontaire de l’incident, ne sait plus où se mettre, il est galvanisé, il voudrait ne pas être là, être à mille lieues ! Non, à mille nautiques. Yvon, lui, s’attend au pire. Une sanction exemplaire va certainement lui tomber dessus, ainsi qu’au chef…
L’amiral, dégoulinant, vient de faire demi-tour, sans aucune hésitation il regagne la vedette et d’un ton laconique ordonne à l’officier marinier :
-On rentre à bord !
Sous le chaud soleil de Djibouti, l’embarcation regagne le porte-avions et la journée s’achève paisiblement.
Demain sera un autre jour.
Aucun homme ne sera puni !
Récit écrit par Jean VINDEVOGEL membre de l’ANMAM.

UKRAINE : NOUVELLE MISSION
Vous êtes certainement au courant par le biais de votre téléviseur de la nature des combats qui sévissent durement et rendent le peuple ukrainien en grande difficulté. Nos chauffeurs qui ont parfaitement réussi la mission précédente en mai 2022 se préparent à repartir avant les grands froids de l’hiver en cette région hostile.
C’est pourquoi, cette mission se déroulera avant le 15 novembre.
Vu l’urgence et compte tenu de la grande disponibilité des chauffeurs, et du stock d’affaires amassées, notre collecte sera proposée pour un départ tout prochain. Mais, les chauffeurs auront des frais de route et les véhicules auront besoin de carburant. Pour pallier ceux-ci nous lançons très rapidement une campagne de dons et sans attendre nous vous invitons à vous rendre sur le site (www.tous-les-marins.org) pour aider à la réussite de cette nouvelle mission. Vote contribution sera la bienvenue et n’oubliez pas que votre don est déductible lors de votre prochaine déclaration de revenus de mai 2023. Alors où que vous soyez sur le territoire national, participez à notre campagne de dons et d’avance nous vous remercions de votre geste au profit d’une population en grande souffrance. Avec la Biélorussie qui s’engage dans la guerre les dégâts seront encore plus lourds dans les jours à venir. Des centrale électriques ont été détruites.
Ce convoi transportera des vêtements chauds, des médicaments, des produits paramédicaux, un groupe électrogène, un lave-linge, des jouets pour enfants, etc…
Cliquez sur le lien ci-après et laissez-vous guider. Notre plus jeune donateur a vingt ans et habite dans le Morbihan (qu’il en soit chaleureusement remercié).
ENCORE MERCI
https://www.helloasso.com/associations/anmam/formulaires/5/widget

LES ACHETEURS D’ARMES FRANCAISES
Quels sont les 5 plus gros acheteurs d’armement français ?
1. Égypte : 4,5 milliards d’euros de prises de commandes.
2. Grèce : 2 milliards d’euros de prises de commandes.
3. Croatie : 972 millions de prises de commandes.
4. Inde : 492 millions de prises de commandes.
5. Arabie saoudite : 381 millions de prises de commandes.
Est-ce que toutes les commandes seront honorées ?…….What is the question !….

COMMANDES GROUPÉES POUR LA FIN DE L’ANNÉE (CHOCOLAT)
https://locales.atscaf.fr/8300/Catalogue%20Jeff%20de%20Bruges.pdf
Nous faire un mail reprenant l’ensemble de votre commande avec le chèque à adresser à :
ANMAM – boite postale 52 – mairie annexe – 83200 LE PRADET
Date limite : 19 novembre 2022 (12H00) – jour de permanence.

ACHETER DES ARTICLES DE MARINS
Vous souhaitez acquérir un écusson, une boussole, un pull, une casquette, etc… c’est possible grâce à deux de nos fournisseurs.
VAR  / ÉLÉGANCE MARINE : achat possible en ligne – envoi postal assuré. TOULON place d’Armes (parking souterrain place d’Armes).
FINISTERE / AU COL BLEU : ref : www.aucolbleu.fr – tel 02 98 45 97 79

LA FIN DE L’ANNÉE APPROCHE ET PENSEZ A RENOUVELER VOTRE ADHÉSION
voir la date de fin de validité au dos de vote carte d’adhérent.
https://www.helloasso.com/associations/anmam/adhesions/formulaire-d-adhesion-2022-2023-1
Pour tout nouvel adhérent, se rendre sur le site pour adhérer en ligne :

www.tous-les-marins.org

l’ANMAM bouge…..bougez avec elle. …..

A la semaine prochaine (semaine 44)
Le comité de rédaction – 0659434210