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Newsletter semaine 39/2022

 

Association Nationale de Marins et Anciens Marins
www.tous-les-marins.org

N E W S L E T T E R
Brest – Paris – Toulon

SEMAINE 39
Sommaire :
– Marché de San Remo;
– Visite du Fort Balaguier  (La Seyne sur Mer);
Pensée du jour;
Cérémonie patriotique à Dijon;
Cerf-volant;
Les nouveaux ravitailleurs des forces;
Recherche d’un référent départemental pour l’Hérault;
Repas champêtre en Côte d’Or;
Qui s’assemblent se ressemblent (dicton);
– Menace pour la flotte Russe;
Une traversée mouvementée.

MARCHÉ DE SAN REMO
C’est le 10 décembre que nous partirons à SAN REMO pour faire le marché du samedi. (juste avant les fêtes).
Alors, si cela vous tente de faire des emplettes à prix intéressants, montez vite dans le bus au départ de TOULON car les places sont limitées. Tarif associatif négocié (22.00 euros) pour vous uniquement.
Pour vous inscrire, utilisez exclusivement le lien ci-après.
https://www.helloasso.com/associations/anmam/evenements/sortie-a-san-remo
Bonne journée en Italie avec l’ANMAM, vote association nationale qui agit que pour vous plaire.

VISITE DU FORT BALAGUIER
Une visite du fort Balaguier situé sur la corniche Tamaris de LA SYNE SUR MERE est prévue le jeudi 29 septembre 2022 à 15 h 00.
Inscription obligatoire préalable en cliquant sur le QR CODE ou sur le lien ci-dessous. Pas d’inscription sur place. Parking autos gratuit et facile. Il est prudent d’arriver 10 minutes avant l’heure du début de la visite.
https://www.helloasso.com/associations/anmam/evenements/visite-du-fort-balaguier

PENSÉE DU JOUR :
L’Inouï d’une relation amoureuse se découvre dans les possibles d’un imprévisible, qui, si nous savons l’accueillir, va nous émerveiller à jamais.

CÉRÉMONIE A NUITS SAINT GEORGES
Anniversaire de la libération de Nuits St Georges avec une délégation du sous-marin « RUBIS », une délégation PMM de Beaune, Mr Jean-Pierre ROUSSELOT Président de l’Amicale Marine Dijon , référent de l’ANMAM pour la Côte d’Or et administrateur ANMAM, accompagné du porte-drapeau de l’amicale de la Marine de Dijon Christian Mongenot, également membre de l’ANMAM, nous avons retrouvé sur place Didier Dupont . Une messe célébrée en l’église St Dénis par le Frère de notre ami Hugues Richard (président de la section locale de l’Acoram) a été suivie par un défilé jusqu’au monument aux morts pour procéder à un dépôt de gerbes.
Le Maire Alain Cartron (général de brigade) [CR] a évoqué le souvenir de la libération de la ville en citant les anecdotes relatives à cet événement et en rappelant les noms des « morts pour la France »…
Un apéritif a réuni tous les participants au sein de la Maison de Nuits St Georges

(Photo Jean-Pierre ROUSSELOT)

Légende de gauche à droite : Jean-Pierre ROUSSELOT, le maire de Nuits St Georges, l’officier chef de la délégation du sous-marins RUBIS (basé à TOULON).

CERF VOLANT
Le porte container Beluga SkySails, parti du port de Brême avec 10 000 tonnes de fret, accoste au Venezuela après deux semaines en mer. Sa particularité ? Les moteurs diesels sont assistés par une voile d’une surface de 160 mètres carrés qui va chercher le vent à 300 mètres d’altitude afin de tirer le navire comme le ferait un kitesurf !
Objectif : réduire la consommation de carburant de 10 à 35 %.
Avec les problèmes rencontrés suite au changement climatique, tous les pays cherchent des solutions pour pallier aux difficultés futures avec comme objectif faire des économies et épargner la planète.

LES BÂTIMENTS RAVITAILLEURS DES FORCES

BRF : les nouveaux ravitailleurs de la Marine nationale

Le 29 avril 2022 après seulement cinquante jours d’assemblage, le Jacques Chevallier, premier des quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRF) de la Marine nationale, a été mis à l’eau à Saint-Nazaire. Ce programme, qui vise à renouveler les capacités logistiques de la flotte française, est mené en coopération par les Chantiers de l’Atlantique et Naval Group.
Livrable début 2023, le Jacques Chevallier, qui sera basé à Toulon, sera le plus gros bâtiment de la Marine nationale après le porte-avions Charles de Gaulle. Long de 194 mètres pour une largeur de 27.6 mètres de large, il affichera un déplacement à pleine charge de 31.000 tonnes. Ce navire et ses trois jumeaux, qui le suivront en 2025, 2027 et 2029, seront essentiels pour les opérations navales françaises. C’est en effet sur eux que reposera le ravitaillement des unités de combat, à commencer par le porte-avions, les porte-hélicoptères amphibies et les frégates. Les BRF les approvisionneront en combustible, munitions, pièces détachées et vivres, permettant d’accroître leur autonomie sur les zones d’opérations.
Dimensionnés notamment pour assurer le soutien du groupe aéronaval, les BRF pourront emporter jusqu’à 13.000 m3 de carburant, aussi bien du combustible pour les bâtiments à
ravitailler que du carburéacteur pour leurs aéronefs (avions et hélicoptères). Ils pourront aussi transporter 1500 tonnes de fret solide. Les transferts à la mer seront réalisés au moyen de quatre bras de ravitaillement et de l’hélicoptère embarqué. 

RECHERCHE D’UN RÉFÉRENT DÉPARTEMENTAL POUR L’HÉRAULT
Le département de l’Hérault est dépourvu de référent département de l’ANMAM et nous lançons un appel à tout ancien marin qui aimerait s’investir un peu dans le monde maritime par des actions sur son département. Pour savoir en quoi consiste cette activité, il suffit de joindre notre secrétariat : 07 66 77 14 47.
A bientôt.

REPAS CHAMPÊTRE EN CÔTE D’OR
C’est à Savouges (Côte d’Or)) que, le dimanche 18 septembre 2022, Mr Jean-Pierre ROUSSELOT, président de l’amicale de la Marine à Dijon a planté le décor du repas champêtre annuel qui regroupait ses adhérents et les amis de l’ANMAM, venus de différents endroits du territoire national (départements 83, 26, 57, 69, 38, 21, 71, 01, 39, etc…).
Plus d’une cinquantaine de convives ont voulu participer à ce traditionnel repas qui selon la coutume commence par le verre de l’amitié avant de savourer la Paella confectionnée sur place par un ancien marin (Mr Stéphane Fichot). Le beau temps était de la partie et l’ambiance était au beau fixe. Le temps de la tombola était venu et le plus chanceux a gagné le filet très bien garni à en croire le volume et le poids qu’il fallait deviner pour le gagner.
Mr François RAIMOND, président de l’ANMAM avait pris soin d’apporter les carnets de chants et tous, en chansons, ont partagé ce moment attendu et tant apprécié. Oui, les anciens marins se recherchent, se trouvent et partagent leurs souvenirs (toujours exaltants) et chantent et rechantent les chansons qui font partie du répertoire traditionnel des « grands classiques » de notre bonne vieille marine. Certains en ont profité pour souscrire une adhésion à l’ANMAM Nos anciens savent passer du bon temps lors des retrouvailles, et les conjoints ou compagnes se régalent à les voir comme des enfants se rappeler…….que des bonnes choses.
Merci à tous et surtout gardez votre âme d’enfant même si vous avez parcouru toutes les mers du globe, car lorsque nous sommes ensemble, on est trop bien . Tant pis pour ceux qui n’étaient pas présents, ils seront peut-être des nôtres l’an prochain. (Qui vivra, verra).
Légende : Le président de l’ANMAM explique aux invités toute la joie qu’il ressent d’être présent en ce jour et certains souscrivent une adhésion pour appartenir à cette belle structure associative nationale qui bouge toujours de plus en plus pour le bonheur de ses adhérents. (Photos Alex LODIN)

QUI S’ASSEMBLENT SE RESSEMBLENT (Dicton)
Ils se retrouvent toujours avec un plaisir certain – de gauche à droite :
Mr Daniel FIAT (ancien président de l’AMMAC CONDRIEU, membre de l’ANMAM – Rhône) , Mr Gérard THOMANN (référent départemental de l’ANMAM) pour l’Isère, Mr Jacques LECAILON (expert maritime, référent départemental de l’ANMAM pour la Moselle), Mr François RAIMOND (président national de l’ANMAM), Mr Jean-Pierre ROUSSELOT (président de l’amicale de la Marine de Dijon, administrateur et référent départemental ANMAM pour la Côte d’Or, Mr Guy LAGIER (ancien sous marinier, membre de l’ANMAM (Isère) , Mr Pascal COLUCHE, membre de l’ANMAM (Jura), Mr Daniel MALERBA, référent de l’ANMAM pour la Drome, et administrateur chargé de l’événementiel et de la relation Armées/Nation).

Le verre de l’amitié à la main, ils ont posé pour la postérité.
Qui s’assemblent, se ressemblent … avec l’esprit « Marine » comme toujours
Pour adhérer : https://www.helloasso.com/associations/anmam/adhesions/formulaire-d-adhesion-2022-2023-1

MENACE POUR LA FLOTTE RUSSE
La guerre en cours entre l’Ukraine et la Russie a déjà traversé plusieurs retournements de situation, et l’un des plus retentissants fut sans conteste le naufrage du Moskva, vaisseau amiral de la flotte russe de mer Noire, envoyé par le fond à coup de missiles antinavires. Depuis, la Russie n’est plus tant à son aise sur mer, ce qui limite ses capacités d’action sur la côte sud de l’Ukraine. Et Kiev maintient la pression, par tous les moyens.
Une nouvelle menace ukrainienne furtive pour la flotte russe de mer Noire ?
Une situation qui tourne à la perte d’initiative, maintenant que les Ukrainiens multiplient les frappes jusque sur la péninsule de Crimée. Craignant vraisemblablement un autre coup d’éclat cinglant, la marine russe a visiblement décidé de regrouper une partie de ses navires dans des eaux plus sûres, et en particulier ses sous-marins de classe Kilo armés chacun de quatre missiles de croisière Kalibr, précise le média spécialisé Opex360. Ceux-ci ont quitté la base navale de Sébastopol, en Crimée, pour s’amarrer dans celle de Novorossiisk, sur la côte russe, soit normalement hors de portée des missiles et des « munitions rôdeuses » (des drones kamikazes chargés d’explosifs) déployés par les Ukrainiens.
Munitions rôdeuses, dans le ciel comme sous les eaux ?
Sauf qu’il semble bien que ces derniers déploient maintenant d’autres types d’armes sans pilotes, plus aériennes, mais sous-marines. Le 21 septembre dernier sont apparues sur les réseaux des photos d’un étrange engin naval entièrement noir, apparemment échoué sur une plage de Crimée. Il s’agit d’un drone naval, soit tout simplement un navire sans pilote, d’un modèle encore inconnu.
Ce drone naval est apparemment équipé d’une caméra électro-optique, d’un télémètre laser, et d’une antenne satellite ressemblant à un modèle commercialisé par Starlink, dont le déploiement en urgence en Ukraine a permis de remplacer les infrastructures détruites, mais aussi de continuer à faire voler des drones. Et l’avant de l’engin, selon certains experts, ressemble bien à un détonateur.
Retrouver des eaux plus sûres ou garder le cap ?
La réaction des Russes nourrit d’ailleurs la thèse d’un drone marin kamikaze bourré d’explosifs : selon le gouverneur de Sébastopol, Mikhail Razvozhaev, ce drone naval a été remorqué en haute mer pour y être détruit après examen. S’il ne s’agissait que d’un simple engin d’observation, nul doute qu’il aurait été conservé pour étude comme pour servir de trophée. L’explosion de l’engin aurait d’ailleurs été entendue de fort loin sur la péninsule de Crimée.
Les caractéristiques exactes de ce drone naval demeurent inconnues, et on ne peut que tenter de deviner s’il représente un réel danger pour la flotte russe, en particulier si celle-ci quitte Sébastopol. Mais il s’agit du premier indice de déploiement de ce genre d’arme dans la guerre russo-ukrainienne, lointaine descendante des torpilles pilotées de la Seconde Guerre mondiale, célèbres pour frapper jusque dans les ports. Un facteur de stress de plus pour une marine russe de moins en moins en sécurité.
Des engins américains ?
Et une mauvaise nouvelle dans tous les cas, pour le Kremlin : subir des attaques en Crimée – considérée comme un territoire russe, d’ailleurs très touristique – sape les récits victorieux de la propagande. Abandonner la péninsule reste inimaginable, mais y stationner des unités militaires de haute valeur, comme des navires de guerre, c’est aussi laisser aux Ukrainiens l’opportunité de frapper fort sur des cibles aussi stratégiques que symboliques.
Quant à la provenance de ces drones marins, il n’est pas exclu qu’ils aient été fournis par Washington : dans les 800 millions de dollars d’aide militaire annoncés par les États-Unis en avril dernier, on peut trouver mention de « navires de défense côtière sans équipage » fait remarquer Opex360. S’agit-il de ce genre d’engin kamikaze ? C’est une possibilité.

UNE TRAVERSÉE MOUVEMENTÉE (récit de Jean VINDEVOGEL membre de l’ANMAM)
Lundi 11 novembre 1963. Il est pratiquement huit heures et le Foch entre majestueusement dans la grande baie de Diego-Suarez (Madagscar), la deuxième au monde après celle de Rio.
C’est la troisième escale de la croisière « Mousson ». Hier encore, le porte-avions était à Nossi-Bé, île magnifique et paradisiaque avec ses plages de sable fin et ses cocotiers plongeant dans une mer dont la température avoisine les trente degrés. Situé à la pointe nord de l’île de Madagascar, Diégo-Suarez est un excellent port. Malheureusement, ici encore, le Foch est au mouillage, un mouillage assez éloigné de la côte, qui met, une fois de plus, Yvon Cossart, membre de l’ANMAM, matelot mécanicien en 1963, à contribution.
Toute la journée Yvon n’a cessé de faire des navettes entre le Foch et le port avec la vedette du pacha. Tout d’abord, Il y a eu une cérémonie sur le pont d’envol ensuite, des manifestations à Diégo pour l’armistice et en plus une réception sur le Foch. Dans quelques heures, il ne sera pas mécontent de retrouver sa bannette après une journée bien remplie. Cependant, le service n’est pas terminé. La vedette du commandant doit encore se rendre au port pour aller rechercher l’amiral aux environs de minuit.
Depuis près d’une heure, une forte houle s’est formée et celle-ci pousse vers la terre, il parait qu’ici, c’est comme cela chaque jour !
-On n’est pas au bout de nos peines, pense alors Yvon, en plus, avec les vagues et le vent de face, au retour on va s’amuser…
Tout à l’heure, la nuit est tombée brusquement, comme si un voile sombre avait recouvert le ciel en quelques minutes. Maintenant, il fait nuit noire et un noir profond.
Il est environ vingt-trois heures trente lorsque la vedette quitte le porte-avions pour le dernier voyage de la journée. Comme d’habitude, Yvon est près du moteur diesel aux ordres du patron d’embarcation, qui, aujourd’hui, est un quartier-maître chef. Les deux matelots brigadiers, quant à eux, ont pris place dans l’abri avant.
La vedette file droit vers le port, le vent et la houle lui facilitent le trajet à tel point que, par moment, elle se soulève par l’arrière comme pour partir en surf sur les vagues. Bientôt, l’embarcation franchit l’entrée du port et gagne le point de rendez-vous avec dix bonnes minutes d’avance.
Il est un peu plus de minuit lorsque, enfin, l’amiral arrive. Celui-ci s’installe dans le roof arrière. Sans plus attendre, le patron bosco fait signe de la main à Yvon d’embrayer en marche avant. A côté du diesel, le bruit est tel qu’il est préférable de communiquer par signes. La vedette vient à peine de franchir la sortie du port que déjà, le bosco doit s’abriter derrière son pare-brise pour éviter les embruns. La protection est si petite qu’elle ne donne qu’une médiocre visibilité.
-Bon sang, peste-t-il, j’y vois rien ! Même là derrière on est aspergé !
Par sécurité, il relève régulièrement la tête pour mieux se rendre compte mais, là encore, les douches redoublent d’intensité.
Maintenant, ce sont des paquets de mer qui leurs tombent dessus. Les brigadiers, eux, n’ont pas attendu d’être trempés, sans tarder, ils ont regagné l’abri avant où ils sont bien au sec. Par chance, circonstances obligent, le porte-avions est tout illuminé et avec son grand pavois.
Lui au moins, on ne peut pas le manquer !
Yvon, redouble d’attention dans cette nuit noire. Malheureusement, lui non plus n’est pas épargné par les douches.
Voilà, on s’approche doucement. La masse du Foch devient de plus en plus imposante.
C’est alors qu’Yvon, parmi cet ensemble de lumières, semble discerner des feux de navigation vert et rouge, comme si un navire faisait route droit sur eux. Immédiatement, il fait un signe de tête au patron bosco pour lui indiquer qu’il a vu quelque chose. Au même instant, le bosco reçoit un paquet de mer en plein visage.
Yvon a tous les sens en éveil, il scrute tant bien que mal la nuit, cherchant à retrouver ce bateau fantôme parmi cette multitude de feux. Tout comme le patron bosco, il a beaucoup de mal à y voir.
Les paquets de mer redoublent, on n’y voit presque plus. L’eau cingle les visages et brûle atrocement les yeux.
Ça y est, maintenant Yvon distingue plus nettement le feu vert, de tribord, d’un navire qui fonce droit sur eux. Immédiatement il tape sur le bras du patron et lui fait un signe de la main en indiquant la direction avant. Mais ce dernier ne réagit pas, il n’a rien vu, pour lui, tout doit se confondre avec l’ensemble des illuminations du Foch.
Soudain, Yvon distingue nettement cette masse sombre qui arrive sur eux. Il est grand temps d’agir ! Il se saisit de la barre et tente de la tirer à gauche mais, comme le patron bosco la tient fermement entre les mains, la barre n’a pratiquement pas bougée.
-Il doit croire que je deviens fou, pense alors Yvon en une fraction de seconde.
Subitement, le bosco à tout vu ! Il met la barre à gauche toute et hurle à Yvon :
-Stoooop !
La vedette fait une embardée et pique directement dans la houle créée par un énorme remorqueur.
Le navire défile à pleine vitesse sous leurs yeux, il n’est qu’à deux ou trois mètres sur tribord de la vedette. Ouf ! L’abordage a été évité de justesse. Yvon pense aussitôt à l’amiral dans le roof arrière, il a dû être sérieusement secoué ! Sans compter la stupeur d’avoir sous le nez ce puissant navire.
La frayeur passée, le voyage se termine sans encombre. L’embarcation longe la coque du Foch et l’amiral est déposé au pied de l’échelle de coupée. Curieusement, il n’a fait aucune remarque.
Enfin, la vedette repart pour quelques dizaines de mètres afin que l’on puisse l’amarrer à l’extrémité du tangon bâbord. Encore un peu de sport et le service sera terminé. (Dans la marine, il faut aussi avoir des talents d’équilibriste). Une fois l’amarrage terminé, les quatre hommes grimpent à l’aide d’une échelle de corde les sept mètres qui les séparent du tangon, ils se mettent à califourchon sur l’extrémité de celui-ci, attrapent le hauban par sécurité puis, progressent jusqu’à la filière pour terminer par l’étroit chemin qui mène jusque sur la plage arrière du Foch.
Une fois tout le monde à bord, le patron bosco s’approche d’Yvon, lui pose la main sur l’épaule et lui dit :
-Yvon ! Merci, pour tout à l’heure !

L’ANMAM bouge…..bougez avec elle. …..

A la semaine prochaine (semaine 40).
Le comité de rédaction.
07 66 77 14 47